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Droits de l’enfant : COMADE appelle ses membres à s’impliquer davantage

La Coalition Malienne pour les Droits de l’Enfant (COMADE) veut être une « puissance au service de l’enfant ».
Sous la direction de son président, la COMADE a tenu une assemblée Générale extraordinaire avec ses membres pour la prise en compte des recommandations de l’évaluation institutionnelle de la COMADE de juillet 2019. C’était Le samedi 3 octobre 2020, dans la salle de conférence de la direction nationale de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille.
A cette occasion, Antoine Akplogan, président en exercice de la COMADE a parlé des activités réalisées de janvier 2019 à septembre 2020, et s’est prononcé sur les perspectives de sa coalition. Il s’agit de consolider le secrétariat permanent à partir des ressources internes des structures membres, de respecter les statuts par la mise en place d’un bureau composé que de membres actifs (structures de promotion et défense des droits de l’enfant)…
Il est aussi question de la mise en place des organes de la COMADE dans toutes les villes, la réalisation d’une campagne d’information et de sensibilisation sur la COMADE en partenariat avec les médias, le plaidoyer pour la finalisation du code de protection nouveau (Loi de Protection de l’enfant dans les coulisses du gouvernement depuis 2015.
Evoquant les difficultés rencontrées, il a souligné entre autres : le manque de soutien financier et la léthargie des certains postes du bureau exécutif de la COMADE, dans la coordination des actions de prise en charges juridique et psychologique de 12 petites filles victimes de pédophilie en commune IV. Ensuite, l’immobilisme d’une grande partie des membres du bureau exécutif, dont les structures sont pleines de potentiel, la méconnaissance par une grande partie du bureau de leur rôle et responsabilité dans la réalisation du plan d’action élaboré.
Le président en exercice de la COMADE a rappelé à ses membres que la Coalition doit être une interface d’expression des organisations membres, donc une puissance au service de l’enfant. Cela ne peut être possible que si elle bénéficie de services de ses membres en terme de ressources humaines, matérielles, programmatiques et financières.
Antoine Akplogan a affirmé que la COMADE ne doit pas être une organisation qui attend un financement externe pour être active. Au contraire, elle doit attirer les partenaires du fait de son dynamisme, de sa force d’action.
Bintou COULIBALY