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Journalistes et forces de l’ordre : quelle collaboration ?

Une trentaine de journalistes et Professionnels de Média ont participés à une formation sur la Gouvernance et la Réforme du Secteur de Sécurité, la collaboration entre les journalistes et les forces de l’ordre et pour une bonne maitrise des questions de réforme des secteurs de la sécurité. Une session organisée les 2 et 3 novembre 2020 par le réseau médias de la réforme du secteur de la sécurité (Médias RSS) en partenariat avec Centre de la Sécurité de Genève (DCAF).
Aux dires du Colonel-major Diarran Koné, DIRPA (direction de l’information et des relations publiques de des armées), après analyse et réflexion, il est apparu nécessaire, avec bien évidement l’assentiment de DCAF, d’adapter la reformulation : « journalisme et force de l’ordre : quelle collaboration ? Quels conseils et principes à respecter face aux acteurs de la GSS ».
La nuance peut falloir son pesant
Selon le Colonel-major Diarran Koné, il y a lieu de préciser que l’état des lieux proposé est loin d’être exhaustif. Il constate juste l’état de la relation entre forces de l’ordre et journalistes dans l’environnement de la manifestation de fait démocratique et des droits de l’homme. Notamment, les manifestations à caractère social, politique, syndical, religieux, culturel, sportif.
Caractéristique de la force de l’ordre
Colonel-major Diarran Koné dira qu’il faut interroger leur nature et leur mode opératoire. Pour lui, la force de l’ordre se caractérise par son respect de la procédure dont l’observation se veut un impératif. Toute diffusion doit en tenir compte. L’instruction (traitement) des faits relève alors du secret professionnel.
« Nous rappelons la sémantique de loi qui s’applique, donc de contrainte légale, convenue et convenable », a-t-il déclaré.
En principe une intervention musclée des forces de sécurité fait toujours suite à un dérapage, donc à une violation d’un pacte, une convention quelle qu’elle soit.
La force de l‘ordre se conçoit donc comme une vigile, une sentinelle, bref un garde-fou contre les violations et autres atteintes à la citoyenneté et à l’ordre public. C’est ailleurs, pourquoi lorsque les journalistes, mêmes invités, et les organisateurs d’une rencontre sont en bataille rangée, les forces de l’ordre les considèrent tous comme des contrevenants au motif de trouble à l’ordre public.
Caractéristique du journaliste
Selon le Colonel, de l’autre côté, la compréhension du journalisme apparait également importante. Il dira que le journaliste est pressé, libre et indépendant. En plus, il croit jouer à la transparence et fonctionne à l’immédiateté.
« Au nom du droit à l’information, de la liberté de mouvement, de l’indépendance des médias, le journaliste s’imagine « tous droits ». Quitte à vouloir bousculer ou titiller la force de l’ordre dans sa procédure et dans son secret. Cela explique leur conflit », a-t-il indiqué.
Selon les explications du Colonel Diarran, né au besoin de liberté, le journaliste a tendance à comprendre ses pouvoirs comme illimités. Si la mission et la fonction du journaliste consiste à donner à voir tous les faits et gestes importants pour la communauté, il va s’en dire que cela emmène ou peut amener le journaliste à se retrouver face à la problématique de la limite au regard du droit à l’information, du droit et devoir d’informer, mais surtout du droit à son image, de ses droits et prérogatives envers et face aux autres catégories socioprofessionnelles.
Question de perception
Dans son intervention, il précise que les difficultés résident dans la perception du rôle et de la fonction de chaque partie.
D’après lui, au nom de l’information du public, le journaliste cherche toute sorte d’images et de vidéos d’illustration de ces informations. Singulièrement, les images d’agents en uniforme en train de bastonner un manifestant ; ou un reporter ou encore en train d’embarquer manu militari un suspect appréhendé. Il dira qu’elles contribuent en la sincérité (barbarie, violation des de l’homme, répression, violence etc.) en la matière, rarement des images des forces de sécurité font défaut. Là peut s’expliquer toute méfiance des agents de sécurité vis-à-vis des journalistes.
Une autre source de malentendu est que les agents des forces de sécurité semblent comprendre que les journalistes veulent se substituer à la justice dans leurs prises de positions dans la livraison des faits. Elles ne peuvent de ce fait accepter des images ou vidéos compromettantes à leur égard.
En somme, il propose que chaque corporation veut garder et défendre la maitrise des faits. Cette concurrence fonctionnelle pour être aplanie ; il y’a nécessité que les journalistes et les agents de sécurités soient sensibilisés vice versa aux difficultés des uns aux autres, de comprendre l’environnement de travail par des sessions.
Ces deux jours de formation, financée par le Royaume des Pays-Bas, ont été couplées par le lancement officiel du réseau média RSS, dont la présidence est assurée par Coumba Bah, ont permis aux journalistes de se spécialiser aux questions liées à la sécurité.
Bintou COULIBALY
5 Commentaires
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