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Mariétou Karaté club de Sotuba : « Nous ajoutons l’éducation de la salle dojo à celle de la famille et de l’école » dixit Maitre Mamadou Fané, ceinture noire premier dan

Interview réalisé par Liza
Partout où une structure sportive est accessible, le nombre d’enfants sportifs accroit. C’est le cas de la cité de la solidarité à Sotuba en commune I de Bamako qui dispose d’un club de karaté appelé « Mariétou Karaté club». Ceinture noire en karaté shotokan, Maître Mamadou Fané a réussi, en un laps de temps, à former de nombreux enfants, filles et garçons. Femmeplus l’a rencontré lors de la traditionnelle passation de ceinture du club, tenue le samedi 20 mars 2021 sur la place publique de la cité de la solidarité. Interview.

Femmeplus : quel est l’objectif de « Mariétou Karaté club » ?
Maître Mamadou Fané : Au départ, notre objectif, c’était de réunir les enfants qui se promènent dans les rues pour réduire la délinquance. Le club est une initiale de Alpha Ballobo Bah qui paye à lui seul les frais mensuels et de passation de plus d’une soixantaine d’enfants (le club porte le nom de sa mère décédée Mariétou Bah, qui était la présidente des femmes de la cité de la solidarité).

Femmeplus : Combien d’adhérents, avez-vous ?
Maître M. Fané : Mariétou karaté club existe depuis près de 18 mois à la cité de la solidarité à Sotuba. Avec la nouvelle annexe que nous avons créée à Missabougou, nous avons près d’une centaine d’enfants dont près de 58 filles.


Femmeplus : quel message adressez-vous aux parents ?
Maitre M. Fané : je demande aux parents de nous assister parce inscrire son enfant au karaté c’est comme l’envoyé à l’école. Lorsqu’on inscrit son enfant à l’école, on le contrôle, on veille à ce qu’il aille régulièrement dans la salle. Si les parents font l’effort d’amener les enfants dans notre salle, nous allons ajouter notre éducation à celle de la famille et de l’école ; donc qu’ils nous laissent faire le reste, et qu’ils attendent le résultat.